Dévoilement de l’islamisme à Gaza et désagrégation de l’ONU
Dévoilement de l’islamisme à Gaza et désagrégation de l’ONU
Par Didier BERTIN – 30 Janvier 2024
ENGLISH VERSION FOLLOWS FRENCH VERSION
I- La violence génocidaire du Hamas à l’égard des populations d’Israël et de Gaza
Le premier pogrom du XXIe siècle aura finalement eu lieu dans l’Etat refuge du peuple juif : « Israël », qui devait le protéger des drames constants qui lui ont été imposés en Europe depuis la Diaspora. Ce pogrom a atteint « un paroxysme en matière de sadisme » de la part des psychopathes islamistes. Les enlèvements de civils procèdent d’une longue tradition depuis les razzias des barbaresques sur les côtes méditerranéennes de l’Europe qui provoquèrent les interventions de l’Espagne et de la France en Afrique du nord. Le Hamas principalement mais aussi des membres de la population civile et de l’UNWRA auraient participé à ce Pogrom et à la Razzia qui l’a accompagné.
La réaction trop tardive de l’armée israélienne a quand même permis de mettre à jour que Gaza était devenu un territoire entièrement consacré à l’organisation du crime et avait la particularité de disposer « d’un immense empire souterrain à l’image de l’enfer » d’où l’on pouvait organiser la terreur en surface.
L’équivalent du « dôme de fer Israélien » était constitué par « la population civile de Gaza » exposée directement aux mesures de rétorsions d’Israël et protégeant de leur corps le Hamas à l’abri dans son dispositif souterrain. Ce dispositif et des stocks d’armes avaient été dissimulés et accumulés dans des lieux normalement intouchables selon les critères moraux de la civilisation occidentale, c’est-à-dire les habitations privées, les mosquées, les hôpitaux, les écoles, et les institutions de l’ONU à Gaza avec la complicité du personnel des hôpitaux et de celui de l’ONU. Les mesures de rétorsions classiques avaient ainsi un effet réduit sur les capacités du Hamas. Seule la pénétration militaire sur le territoire de Gaza a pu mettre à jour le dispositif du Hamas afin de pouvoir le détruire.
Du point de vue stratégique l’islamisme considère les règles morales de la civilisation occidentale comme ses points de vulnérabilité en matière de guerre. Ainsi les Droits de l’Homme sont inintelligibles pour l’islamisme. Les Droits de l’Homme ont été adoptés par l’ONU et son irrespect par nombre de ses membres qui encouragent le terrorisme devrait entrainer leur exclusion.
Ceci n’étant pas le cas nous assistons au « délitement de l’ONU » qui a perdu sa neutralité qui devait lui permettre de jouer le rôle d’arbitre dans les conflits internationaux.
Le Hamas mettant en danger la population civile de Gaza lorsque des mesures de rétorsion sont prises contre l’envoi massif de roquettes sur la population civile israélienne, constituent une intention calculée de mettre en danger la vie de deux peuples constituant ainsi une double action génocidaire.
Les immenses investissements de guerre financés avec l’argent pris à la population civile de Gaza ont aussi permis « intentionnellement » d’y faire régner la misère, et par suite la tension, l’agressivité et la haine à l’égard d’Israël rendu responsable de la situation. Cette misère organisée a pu aussi attirer la sympathie des pays du Sud et du Wokisme dans les pays du Nord.
La cour Internationale de Justice de La Haye aurait dû condamner le Hamas pour tentative de double génocide.
Les récents conflits dans le monde et le Pogrom du sept Octobre consacrent donc la fin de la crédibilité de l’ONU incluant ses agences et organisations (UNRWA, UNESCO, FINUL), devenue une institution partisane des Pays du Sud contre les Pays du Nord. Les pays du Sud constituent la très grande majorité de ses membres qui s’opposent ouvertement aux Pays du Nord. Par simplification de langage nous appelons Pays du Nord : Les pays membres de l’OTAN et ses alliés, l’UE et ses futurs membres, qui par principe et « sauf exception » sont attachés aux Droits de l’Homme, à la Paix, à la tolérance et à la Démocratie. Par opposition les pays du Sud et leurs alliés, souvent peu développés, sont « sauf exception » attachés à l’autoritarisme, au bellicisme et imposent des religions ou des idéologies contraignantes pour la liberté de leurs citoyens.
Sur 193 pays, 39 principaux pays du Nord et leurs alliés réalisent près de 52% du PIB mondial.
Le monde est de fait représenté par ces deux catégories de pays qui peuvent parfois tenter de dialoguer sur la base de critères différents. Les pays du Sud et leurs alliés jouent à part égale sur la scène internationale en raison de la possession de l’arme atomique par un trop grand nombre d’entre eux et qui leur permet d’exercer un chantage irresponsable menaçant l’existence de la planète. Les écologistes sont à présent largement dépassés par ce nouveau défi existentiel pour la planète.
Le défi des pays du Nord et de leurs alliés consistera à trouver un moyen de désarmer les pays belliqueux ou au minimum d’intervenir avant qu’ils ne détiennent l’arme nucléaire (cas de l’Iran).
II- L’antisémitisme en occident
Malgré leurs nobles critères certains peuples occidentaux tendent en ce qui concerne le Moyen-Orient à prendre parti pour les peuples prétendument vulnérables face à « la prétendue puissance démesurée attribuée à Israël et aux juifs » et qui constitue un préjugé typiquement antisémite. Chaque évènement au Moyen-Orient vient réveiller l’antisémitisme dans les pays développés et ses racines sont religieuses, économiques, tout simplement haineuses ou importées de l’étranger.
L’occident est de moins en moins chrétien et de plus en plus laïque voire athée mais l’enseignement de l’Eglise en ce qui concerne la trahison des juifs à l’égard de Jésus et leur prétendue responsabilité dans sa mort reste ancrée dans les esprits. De plus cette trahison imaginaire aurait été rémunérée par une somme ridicule qui lie les juifs à la soif de l’argent dans la tradition populaire. Ce préjugé rémanent malgré « Vatican II » est amplifié par la jalousie à l’égard de la prétendue réussite de l’élite du Judaïsme pourtant souvent victime d’ostracisme. L’attention portée au peuple juif par les antisémites est « objectivement » disproportionnée puisqu’il ne représente que 0.5% de la population mondiale alors que 99.5% de la population mondiale mérite une bien plus grande attention. La présence croissante de partisans de l’islamisme en Occident permet d’y transférer de façon fallacieuse la haine engendrée par le conflit moyen-oriental et contribue à y amplifier l’antisémitisme à présent renforcé par le Wokisme.
III-La responsabilité d’Israël
1-Israël a changé sur un grand nombre de points et n’est plus l’Etat-refuge social et fraternel du peuple juif que souhaitaient ses fondateurs. Sous l’influence du Likoud et en particulier sous celle de Netanyahou, Israël est devenu l’antre d’un capitalisme sauvage et inégalitaire en contradiction avec l’Etat-refuge souhaité initialement. Le manque de compétitivité économique intérieure en fait le pays des prix chers, de la spéculation foncière à outrance et de l’accroissement constant de l’inégalité entre riches et pauvres.
En 2023 le seuil de pauvreté atteignait 833 dollars (sous-évalué selon les critères de l’UE qui prend en compte 60% du revenu médian au lieu de 50% dans les autres pays). Plus de deux millions de personnes vivent sous ce seuil, soit 22% de la population israélienne.
Le seuil de pauvreté en France est de 1 262 dollars selon l’Insee alors que les PIB per capita en France et en Israël, selon la Banque mondiale, ne sont pas très éloignés (55 493 dollars pour la France et 49 501 dollars pour Israël).
Selon ces seuils de pauvreté le salaire médian en Israël serait de 1 666 dollars contre 2103 dollars en France. Les nouveaux émigrants viennent principalement en Israël pour échapper à de pires conditions de vie dans leurs pays d’origine (antisémitisme, pauvreté) et/ou par conviction religieuse et plus rarement par adhésion au sionisme laïque du passé.
L’émigration par conviction religieuse modifie la population d’Israël et par suite celle du Parlement. Les gouvernements se succèdent rapidement car les petits partis extrémistes sont indispensables pour former une majorité et exigent toujours plus de pouvoir en mettant ainsi en cause l’esprit démocratique du pays. Un seuil d’éligibilité beaucoup trop bas permet une trop grande représentation de partis fanatiques et religieux. « Le seul bouclier contre ce dévoiement de la démocratie est la Cour suprême qui peut rejeter les lois déraisonnables ». Aussi le Parlement a tenté de neutraliser la Cour suprême mais les Etats-Unis dont dépendent Israël s’y sont opposés afin d’y sauvegarder la démocratie.
La démocratie n’est pas seulement fondée sur le suffrage universel mais aussi sur un système judiciaire qui garantisse le respect des Droits de l’Homme.
Les partis de Bezalel Smotrich (Parti sioniste religieux) et de Itamar Ben Gvir (Otzma Yehudit) en faveur de l’annexion des territoires palestiniens sans négociation et avec lesquels Netanyahou s’est associé pour conserver (pour des raisons personnelles) son statut de Premier ministre, sont une provocation ouverte et engendrent de violents désordres.
2-La politique de Netanyahou a consisté à (i) affaiblir l’Autorité palestinienne pour probablement préparer une importante annexion de la Cisjordanie et à (ii) renforcer le Hamas en facilitant son financement. Le premier ministre a permis le transfert en faveur du Hamas de 360 millions de dollars par an versés par le Qatar contre l’avis des services de sécurité d’Israël (Shin Bet - source: Raphael Jerusalmy , ancien membre du Shin Bet, conseiller sur I24 et interviewé sur LCI) .
Le gouvernement pensait que les millions de dollars du Qatar stabiliserait Gaza malgré les innombrables envois de missiles dans le sud d’Israël, qui épargnaient la plupart du temps le Gush Dan (Tel Aviv) où vit la population la plus riche du pays. Les forces militaires ont en conséquence été inadéquates dans le Sud jusqu’au sept Octobre.
3- Le refus du Gouvernement de prendre en considération avant l’été, les renseignements militaires précis donnés sur la préparation de l’opération du sept Octobre et leur demande de renforcement militaire dans la région a été laissée sans suite. Cette irresponsabilité a été couronnée par l’autorisation donnée d’organiser le festival « Tribe of Nova » à la frontière de Gaza. Cet aveuglement a amplifié le Pogrom du sept Octobre ayant entraîné en un jour la mort de 473 soldats, policiers et secouristes et de 817 civils, soit 1290 personnes tuées, et 250 personnes enlevées. Cette grave erreur a porté atteinte à la confiance envers ceux qui ont la charge de la défense d’Israël et de sa population dont les réservistes forment une grande partie des forces armées.
La faiblesse de la protection du sud d’Israël persiste depuis de nombreuses années et cette partie du pays a dû s’accommoder aux nombreux missiles de Gaza et au rythme régulier des alarmes.
L’ensemble des infrastructures et de l’armement du Hamas doivent être entièrement détruites à Gaza et la démilitarisation définitive de ce territoire doit y être garantie soit par Israël et/ou soit par une coalition de « pays alliés sûrs » et certainement pas par l’ONU qui n’est plus une institution neutre.
Les fonds dépensés à Gaza pour la guerre auraient pu être consacrés au mieux-être de sa population, mais le mieux-être est contreproductif pour le Hamas qui utilise la misère comme moteur de l’agressivité locale et comme moyen d’inoculation de son idéologie destructrice et déshumanisante.
La démilitarisation permanente doit être assurée par Israël ou par un pays allié. On pourrait imaginer l’installation d’une base militaire américaine à Gaza afin de consolider la paix dans toute la région (Proche Orient, Moyen Orient, Russie, Iran) et qui viendrait utilement compléter la présence américaine en Turquie qui est n’est plus du tout un pays fiable. Les palestiniens ne géreraient plus que les affaires courantes à l’exception de la justice pour éviter les règlements de compte du passé.
La présence d’une base militaire importante dynamiserait l’économie de Gaza améliorant ainsi le mieux-être de la population civile qui est une bonne thérapie contre l’intoxication par l’idéologie du Hamas dont elle est victime.
IV- Cas particulier des otages
L’objectif essentiel reste la destruction des infrastructures et de l’armement du Hamas, la démilitarisation définitive de la bande de Gaza et la suppression du Hamas afin que Gaza ne soit plus une menace pour Israël. La poursuite de cet objectif devait être aussi permettre la libération des otages.
La densification de la population dans le sud de Gaza à la suite de l’évacuation du nord et la probable dissémination des otages rend la tâche difficile.
Afin de sauver les otages il faudra peut-être accepter une pause dans combats la plus courte possible accompagnée d'une libérations progressive mais rapide des otages. Tout accord conclu avec le Hamas serait sans valeur contraignante pour Israël car le Hamas est une organisation terroriste utilisant un odieux chantage sur la vie de civils. L’armée israélienne doit se maintenir à Gaza pour détruire les structures et l'arment du Hamas et s’assurer que le Hamas n’y soit plus présent. La sécurité d’Israël est prioritaire sur tout accord obtenu par le chantage. Il ne serait pas possible d'accepter une évacuation de Gaza sans avoir atteint pour atteindre l'objectif initial car une seconde opération à Gaza serait difficile, très coûteuse en vies humaines et très sévèrement condamnée sur la scène internationale.
Unveiling of Islamism in Gaza and UN disintegration
By Didier Bertin - January 30, 2024
I- The genocidal violence of Hamas with regard to the populations of Israel and Gaza
The first pogrom of the 21st century has finally has taken place in the refuge state of the Jewish people: "Israel", which was to protect it from the constant dramas which were imposed on it in Europe from the diaspora. This pogrom has reached "a paroxysm in sadism" on the part of Islamist psychopaths. The kidnappings of civilians have made a long tradition from the “Razzias” by the barbarians on the Mediterranean coasts of Europe which caused the interventions of Spain and France in North Africa. Hamas mainly but also members of the civilian population and UNWRA would have participated in this pogrom and the “Razzia” that accompanied it.
The too late reaction of the Israeli army nevertheless made it possible to realize that Gaza had become a territory entirely devoted to the organization of the crime and had the particularity of having "an immense underground empire to the image of the 'Hell »from which we could organize terror on the surface.
The equivalent of the "Israeli Iron Dome" consisted of "the civilian population of Gaza" exposed directly to the retaliation measures of Israel and protecting from their bodies Hamas hidden in their underground shelter network. This network and weapons stocks were hidden and accumulated in normally untouchable places according to the moral criteria of Western civilization, that is to say private dwellings, mosques, hospitals, schools, and institutions of UN in Gaza with the complicity of hospitals staff and that of the UN. Classic retaliation steps had thus a reduced effect on Hamas' capabilities. Only military penetration on the territory of Gaza was able to really discover the Hamas system and will permit to destroy it.
From a strategic point of view Islamism considers the moral rules of Western civilization as its points of vulnerability in matters of war. Thus, human rights are unintelligible for Islamism. Human rights have been adopted by the UN and its disrespect by many of its members who encourage terrorism should lead to their exclusion. Since this is not the case, we are witnessing the "UN disintegration" which lost its neutrality which should allow it to play the role of referee in international conflicts.
Hamas endangering the civilian population of Gaza when retaliatory steps are taken following the massive sending of rockets on the Israeli civilian population, constitute “clear intention” to endanger the lives of two peoples thus constituting a double genocidal action.
The immense war investments financed with the money caught in the civilian population of Gaza also allowed "intentionally" to maintain misery in Gaza, and consequently tension, aggressiveness and hatred with regard to Israel made responsible for the situation. This organized misery was also able to attract the sympathy of southern countries and Wokism in the Northern countries.
The Hague International Court of Justice should have condemned Hamas for attempted double genocide.
The recent conflicts around the world and the pogrom of October seven therefore devote the end of the Credibility of the UN including its agencies and organizations (UNRWA, UNESCO, UNIFIL), which has become a partisan institution of the countries of the South against the countries of the North. South countries are the vast majority of its members who openly oppose the North countries. By simplification of language, we call Northern countries: the member countries of NATO and its allies, the EU and its future members, which in principle and "except" are attached to human rights, to peace, to tolerance and democracy. In contrast, the Southern counties and their allies, often underdeveloped, are "except exceptions" attached to authoritarianism, bellicism and impose religions or binding ideologies for the freedom of their citizens.
Out of 193 countries, 39 main Northern countries and their allies have almost 52% of world GDP.
The world is in fact represented by these two categories of countries which can sometimes try to dialogue on the basis of different criteria. The Southern countries and their allies play equal to the international scene due to the possession of the atomic weapon by too many of them and which allows them to exercise irresponsible blackmail threatening the existence of the planet. Ecologists are now widely exceeded by this new existential challenge for the planet.
The challenge of Northern countries will be to find a way to disarm bellicist countries or at least intervene before they hold nuclear weapons (Iran's case).
II- Anti-Semitism in the West
Despite their certain noble criteria Western peoples tend to the Middle East to take sides for the allegedly vulnerable peoples in the face of "the alleged disproportionate power attributed to Israel and the Jews" and which constitutes a typically anti-Semitic prejudice. Each event in the Middle East arouses anti-Semitism in developed countries and its roots are religious, economic, simply hateful or imported from abroad.
The West is less and less Christian and more and more secular or even atheist but the teaching of the Church with regard to the betrayal of the Jews with regard to Jesus and their alleged responsibility in his death remains anchored in the Spirits. In addition, this imaginary betrayal would have been remunerated by a ridiculous sum which links the Jews to the thirst of money in the popular tradition. This prejudice persisted despite "Vatican II" is amplified by jealousy with regard to the alleged success of the elite of Judaism, however often the victim of ostracism. The attention paid to the Jewish people by anti -Semites is "objectively" disproportionate "since it represents only 0.5% of the world's population while 99.5% of the world population deserves much more attention. The growing presence of supporters of Islamism in the West makes it possible to falsely transfer the hatred caused by the Middle East conflict and contributes to amplifying anti-Semitism now reinforced by Wokism.
III-The responsibility of Israel
1-Israel has changed on a large number of points and is no longer the social and fraternal refuge of the Jewish people wished by its founders. Under the influence of Likud and in particular under that of Netanyahu, Israel has become the lair of wild and unequal capitalism in contradiction with the refugee desired initially. The lack of interior economic competitiveness makes it the country of expensive prices, of excessive real estate speculation and of constant increase in inequality between rich and poor people.
In 2023 the poverty threshold reached 833 dollars (undervalued according to EU criteria which takes into account 60% of median income instead of 50% in other countries). More than two million people live below this threshold, or 22% of the Israeli population.
The poverty threshold in France is $ 1,262 according to INSEE, while GDP per capita in France and Israel, according to the World Bank, are not very far: 55,493 dollars for France and 49,501 dollars for Israel.
According to these poverty thresholds, median salary in Israel is $ 1,666 against $ 2103 in France. The new emigrants come mainly in Israel to escape worst living conditions in their countries of origin (anti -Semitism, poverty) and/or by religious conviction and more rarely by adhesion to secular Zionism of the past.
Emigration by religious conviction changes the population of Israel and therefore that of Parliament. Governments follow one another quickly because the small extremist parties are essential to form a majority and always demand more power and thus are questioning the democratic spirit of the country. A far too low eligibility threshold allows too many representations of fanatical and religious parties. "The only shield against this deviation from democracy is the Supreme Court which can reject unreasonable laws". Parliament thus tried to neutralize the Supreme Court, but the United States on which Israel is depending on, prevented this attempt in order to save democracy.
Democracy is not only based on universal suffrage but also on a judicial system which guarantees respect for human rights.
The parties of Bezalel Smotrich (Religious Zionist Party) and Itamar Ben Gvir (Otzma Yehudit) in favor of the annexation of the Palestinian territories without negotiation and with which Netanyahu has teamed up to preserve (for personal reasons) his status as first Minister, are an open provocation that causes violent disorders.
2-Netanyahu policy consisted in (i) weakening the Palestinian authority to probably prepare an important annexation of the West Bank and to (ii) strengthen Hamas by facilitating its funding. The Prime Minister allowed Hamas transfer of $ 360 million per year from Qatar against the advice of Israel Security Services (Shin Bet).
The government thought that the millions of dollars from Qatar stabilize Gaza despite the countless missiles sent from Gaza to southern Israel, which mostly spared the Gush Dan (Tel Aviv) where the country's richest population lives. The military organization was therefore inadequate in the south before October seven 2023.
3- The government refused to take into account before the summer, the precise military information given on the preparation of the operation of October seven and their request for military strengthening in the region was left without follow -up. This irresponsibility was crowned with the authorization given to organize the "Tribe of Nova" festival near the Gaza border. This blindness amplified the consequences of the pogrom of October seven which caused in one day the death of 473 soldiers, police and rescuers and 817 civilians, i.e. 1290 people were killed, and 250 were kidnapped. This serious error has undermined confidence in those who are responsible for the defense of Israel and its population whose reservists form a large part of the armed forces.
The weakness of the protection of southern Israel has persisted for many years and this part of the country had to accommodate the many Gaza missiles and to the regular rhythm of alarms.
All the infrastructure and armament of Hamas must be entirely destroyed in Gaza and the final demilitarization of this territory must be guaranteed either by Israel and/or by a coalition of "safe allied countries" and certainly not by the 'UN which is no longer a neutral institution.
The funds spent in Gaza on war could have been devoted to the well-being of its population, but the well-being is counterproductive for Hamas which uses misery as the engine to main aggressiveness of the population and as a tool of inoculation of its destructive and dehumanizing ideology.
Permanent demilitarization must be provided by Israel or an ally country. One could imagine the installation of an American military base in Gaza in order to consolidate peace throughout the region (near East, Middle East, Russia, Iran) and which would usefully complete the American presence in Turkey which is no longer at all a reliable country. The Palestinians would only manage current affairs with the exception of justice to avoid any revenge policy (e.g. Hamas murdered all the representative of the Palestinian Authority).
The presence of an important US military base would energize the economy of Gaza, thus improving the well-being of the civilian population which is good therapy against intoxication by the ideology of Hamas.
IV- Special case of hostages
The essential objective remains the destruction of Hamas infrastructure and armaments, the final demilitarization of the Gaza Strip and the abolition of Hamas organization so that Gaza is no longer a threat to Israel. The release of the hostages was expected to be achieved at the same time.
The densification of the population in the southern Gaza following the evacuation of the North and the probable dissemination of the hostages makes the task difficult.
In order to save the hostages, it may be necessary to accept the shortest possible break in the fights accompanied by a progressive but quick release of them. Any agreement concluded with Hamas would be worthless for Israel because Hamas is a terrorist organization using an odious blackmail on the life of civilians. The Israeli army must be maintained in Gaza to destroy the structures and weapons of Hamas and ensure that Hamas is no longer present. The security of Israel is a priority over any agreement obtained by blackmail. It would not be possible to accept an evacuation from Gaza without having achieved the initial target because a second operation in Gaza would be difficult, very expensive in human lives and very severely condemned on the international scene.